VARIETES FRANCAISES 13

LE MUSICIEN ( HOMMAGE à MICHEL
Toi le génie de la musique,
Le magicien de nos écrits,
En habit blanc et magnifique,
Sur une clé de "Sol" tu es parti.
Je vois tes mains sur un piano,
Près du Bon Dieu donner le "La"
Même les anges sont heureux
De pouvoir être aupès de toi.
Et si ces mots sont sans valeur,
Sans auditoire sur ton nuage,
Que ta musique soit pour eux,
Ce que nous offrons en partage.
Toi le génie de la musique,
Le magicien de nos écrits,
En habit blanc et magnifique,
Sur une clé de "Sol" tu es parti.
Comme un parfum que l'on respire,
Le soir venu quand tout s'endort,
Toutes les ondes de la rytmique,
Nous apportent le réconfort.
Tu es parti, toi le solliste,
Le musicien, le romantique,
Laissant ta partition noircie,
Par quelques notes pathétiques
Sur deux caractères le "Ré" poursuit,
Le" Mi" que tu as emporté,
Et le" Sol" est bien fatigué,
D'essayer de les rattraper.
Une mélodie aux sons très doux,
Deux ou trois rimes qui parlent de nous.
Dans un jude box, au fond d'une salle
Tu as mis là un point final,
A tes succès
Qui graveront, sur un dique d'or au hit parade,
Juste ce nom, juste ton nom!
Toi le génie de la musique, le magicien de nos écrits,
En habit blanc et magnifique, sur une clé de" Sol" tu es parti
Tu as laissé en héritage à tes amis, à tes enfants
Une ballade où l'on voyage
Et quelques notes en noir et blanc.
SOUVENIRS
J'étais si belle y'a 50 ans
Mes cheveux blonds devenus blancs.
T'étais si beau y'a 50 ans
Nous étions encore des enfants.
Nous avons traversé la guerre
Et meme connu la misère,
Toujours ensemble nous sommes restés,
Sans jamais vouloir nous quitter.
Jamais rien ne nous séparera REFRAIN
Jamais rien ne vous forcera
A dire adieu à ce bonheur
Que nous garderons en nos coeurs.
Devant la glace qui a verdi
Mes yeux sons remplis de tristesse.
Toi tu es là et tu caresses
Très tendrement ma main vieillie.
Te souviens-tu oh mon amour
Du mariage de Nathalie
Qui a juré que pour toujours
Tous deux, ce serait pour la vie ?
Jamais rien ne nous séparera REFRAIN
Jamais rien ne vous forcera
A dire adieu à ce bonheur
Que nous garderons en nos coeurs.
Toutes ces années sont sans regrets,
Et s'il fallit recommencer
C'est avec toi, oh mon amour
Que je voudrais passer mes jours.
Après l'automne un autre hiver,
Mais tu as gardé ton sourire
Ton regard toujours aussi vert,
Comble mon âme de souvenirs.
Mes gestes sont devenus lents
Pourtant je voudrais comme avant,
Courir vers toi et me jeter
Dans tes bras qui me consolaient.
Jamais rien ne nous séparera REFRAIN
Jamais rien ne vous forcera
A dire adieu à ce bonheur
Que nous garderons en nos coeurs.
LA MAMAN
Elle est mariée depuis longtemps
Ses enfants l'appellent "maman"
Pourtant elle est mal dans sa peau
Elle voudrait qu'on lui dise "bravo"
Qu'on lui pardonne cet outrage
Elle qui vous lance ce message
Entre les langes et les corvées
Il n'est pas facile d'exister
Elle est une maman modèle REFRAIN
Une maman poule, une aquarelle
Qui par amour, pour ses petits
Doit laisser échapper sa vie
Une maman sage, que l'on regarde
Avec tendresse, joie, émotion
A qui l'on oublie, quelle mégarde!
De demander son opinion.
Tous les bobos , elle les connait
Tous les boutons qu'elle a soignés
Elle est devenue spécialiste
Plus qu'un médecin généraliste.
Entre les diners et les goûters
La vaisselle les devoirs
Où est donc passée la journée
Qui a commencé dans le noir
Elle est une maman modèle REFRAIN
Une maman poule, une aquarelle
Qui par amour, pour ses petits,
Doit laisser échapper sa vie.
Dernier baiser, denière caresse
Les enfants sont maint'nant couchés.
Son mari qui sans maladresse
Lui demande un petit café
Devant son poste de télé
Sur son épaule elle se blottit
Elle qui a besoin d'etre aimée
Et de se sentir à l'abri.
Enfin ses yeux vont se fermer
Elle va alors pouvoir rêver
Qu'on l'applaudit et qu'on l'acclame,
Elle qui n'est qu'une petite femme.
Elle est une maman modèle REFRAIN
Une maman poule, une aquarelle,
Qui par amour, pour ses petits
Doit laisser échapper sa vie
LES ENFANTS D AILLEURS
On a envie de vivre, envie de respirer
Un parfum de nature, parfum de liberté
Mais que peut-on bien faire dans ce monde incensé
Où le futur, doucement rejoint notre passé.
On a envie de vivre, envie de s'amuser
Ne plus jamais songer, à nous dissimuler.
Un petit peu de pain , quelque chose à manger
Quelques habits à mettre et un peu d'amitié.
Nous les enfants, les victimes de la guerre
Nous demandons que s'arrête l'hiver.
Pour nous les enfants, ceux des autres pays
Ouvrez vos coeurs, redonnez-nous la vie.
Si le Bon Dieu existe, et quel que soit son nom
Qu'il s'attarde sur nous, et nous donne le pardon.
Ca peut pas être ça, notre seule destinée
Ca doit pas être ça, pour nous, les affamés.
On a envie de vivre, envie de respirer
Un parfum de nature, parfum de liberté
Nous les petits, les oubliés des fées
Nous qui avons tant d'amour à donner.
Entendez-vous nos âmes , crier de désespoir
Entendez-vous nos larmes riccocher dans le soir?
En perles de pluie, tracer dans la poussière
Votre chemin vers nous, votre itinéraire.
Nous vous tendons la main, ne la repoussez pas
Pensez bien, que pour nous, demain n'existe pas.
Nous les enfants, n'avons rien demandé
Nous les enfants sommes les passagers,
D'une immense frontière, qui veut nous isoler.
On a envie de vivre, envie de respirer
On a envie de vivre et aussi etre.... AIMES
UNE AUTRE VIE
Je rêve d'ne autre vie
Une vie que je ne connais pas
Faite de kayaks descendant les rivières
De truites remontant les courants
Je rêve d'une vie sans route
Où seuls les champs pour balader
Une vie où le soleil déroute
La pluie, qui ne peut plus tomber
Je rêve d'une vie sans personne
Sans ces gens qui ne comprennent rien
Où les fleurs poussent en désordre
Dégageant bien plus loin, leur parfum.
Une vie où j'aurai le droit de vivre
Sans penser à ce qui se dit et se fait
Une vie où quand l'appétit l'emporte
Je pourrai me poser et manger
Et si je n'arrive plus à tenir
Je veux qu'on me fiche la paix
J'ai donné, j'ai rien d'autre à dire
J'ai besoin de me reposer
Et si tous ceux qui me jugent
Veulent un jour y aller
Je leur laisserai le chemin
Tout droit, pour y arriver.
EN PLEURS
Elle en fera des rimes
Espérant le toucher
Lui raconter sa vie
Aussi le faire pleurer
Elle écrira sans fin
Son rêve, de demain
Le gardera, au cœur !
En le sachant, si loin...
En Pleurs,
Elle le suppliera,
En Pleurs !
Lui, il l'oubliera
Répétant qu'elle est son amie
Tout l'intérêt qu'elle a, pour lui,
C'est, en Pleurs !
Qu'il s'éloignera....
Mais elle préfère souffrir
Ecoutant sa musique
Tout en faisant, semblant,
Qu'demain, sera, peut-être !
Elle ne peut l'oublier
Se protégeant ainsi
D'être une femme honnête
En Pleurs,
Elle le suppliera,
En Pleurs !
Lui, il l'oubliera,
Répétant qu'elle est son amie
Tout l'intérêt, qu'elle a, pour lui,
C'est, en Pleurs !
Qu'il s'éloignera....
Elle pensera à lui,
A tous ces lendemains
Rêv'ra, de son Pays
Connaître ses copains
Le Long des quais de brume
Elle s'abandonnera,
A des visions nocturnes
A ces âmes tout en noir !
Qui viennent la chercher
Pour mettre, un point final
A tout son mal de vivre
Et à , son Désespoir ! î
En Pleurs,
Elle le suppliera,
En Pleurs !
Lui, il l'oubliera,
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